Wednesday, December 12, 2007

Parce que la politesse est de mise

Au Japon, on se fait rappeler à chaque instant qu'on doit être poli, courtois, calme, respectueux et j'en passe! Même dans le pays le plus courtois du monde - à mon avis - on dirait que toutes les institutions dont les compagnies et le gouvernement japonais se fait un plaisir de rappeler à tous qu'il est important de penser à l'autre. Si je veux simplement m'excuser pour me faufiler parmi la foule dans un métro plein à craquer, évidemment que je dois utiliser la façon la plus classique de demander la permission, soit un simple sumimasen. Par contre, si jamais par accident - ou non - je marche sur le pied de quelqu'un parce que je ne voulais pas que la porte se referme avant ma sortie, je dois avoir l'air vraiment désolé et dire gomenasai.

Jusqu'ici, vous allez me dire que tout ça c'est de la courtoisie qui s'applique même chez nous, évidemment. Mais après, les situations se compliquent un peu... Imaginez maintenant que vous allez rendre visite quelqu'un; si vous voulez être poli, vous devez dire : shitsurei shimasu qui veut dire : Je vais commettre un rudesse. Une autre expression qui peut être utilisé également est : ojama shimasu qui veut dire littéralement : Je vais vous être une interférence. Pourquoi tant de cérémonie quand on visite quelqu'un à son domicile? Parce que dans la culture japonaise, les gens ne sont pas vraiment habitués de s'inviter chez eux!

Parfois, quand j'écoute ma blonde parler avec un type d'un quelconque service à la clientèle - plus souvent qu'autrement pour me dépanner - elle dit sumimasen quand le gars ne peut pas répondre à la question. Comme si c'était pour dire : Je m'excuse de vous avoir posé une question à laquelle vous ne pouvez pas répondre. À mon avis, il n'y a rien de plus frustrant que de s'excuser pour l'incompétence de quelqu'un mais que voulez-vous, quand on est au Japon, il faut vivre - ou parler - comme les Japonais!

Qu'en est-il de la propagande sur la politesse? En fait, l'autre jour j'ai remarqué dans le train ces jolies publicités qui décrivent en quelques images tout l'effort que les japonais se donnent à se rappeler que dans la vie, il ne faut pas se montrer trop égoïste!


Pour avoir un aperçu du niveau de politesse au Japon, je vous invite à regarder cette introspection nipponne:

Les jambes de japonaises

Il y a plus d'un an, une amie à l'université qui était de retour du Japon m'a confié qu'elle avait remarqué que les japonaises avaient "les jambes croches". Je dois avouer que ce n'était pas quelque chose dont je m'avait attardé auparavant. Maintenant que je vis au Japon et que j'ai beaucoup de temps devant moi, j'observe constamment ce qui se passe autour de moi dans les moindres détails et j'ai aussi remarqué ce phénomène troublant. J'ai essayé d'en parler avec quelques amis ici et collègues au travail mais on dirait que personne d'autre n'avait porté attention à ce détail qui saute aux yeux.

Tout d'un coup, à cause de toutes les adolescentes qui portent des jupes pour aller à l'école et de la mode récente de shorts et bottes qui montent aux genoux, j'ai commencé à les voir partout. J'en ai eu donc le cœur net et j'en ai parlé à ma blonde - qui n'a pas les jambes croches en passant! - et elle ne comprenait pas vraiment où je voulais en venir.

Hier soir, en marchant dans le quartier un peu excentrique de Harajuku, je lui ai montré quelques exemples et après quelques minutes - ou une dizaine d'échantillons - elle a crié "Yatta!". Elle avait enfin compris!!!

J'ai eu le plaisir de savoir que je ne suis pas le seul à m'avoir aperçu! Les japonais appellent ça le "O KYAKU". お脚 Ça veut dire littéralement : jambes en forme de "O". Il parait que certaines filles se font opérer pour ça - question esthétique seulement! -.

Un autre mystère du Japon résolu!

Tuesday, December 11, 2007

Annecdotes normales...

Après quelques semaines de vie au Japon, mêmes parfois les choses les plus étranges peuvent vous sembler normal.

Rien de plus normal maintenant que de voir un gars avec des petits gants blancs aider les passagers à entrer dans un métro bondé à 8 heures du matin, à se prendre les doigts dans la porte automatique qui s'est refermée sur lui, et attendre un autre gars lui venir en aide. Non, tout cela semble bien normal maintenant parce que c'est mon petit train-train quotidien...

Normal aussi de ne jamais pouvoir utiliser sa carte de crédit quand on veut acheter quelque chose d'important, par exemple un billet d'avion ou payer sa facture d'hôpital...

Mais j'y pense, normal aussi de voir le gars des vidanges ouvrir le sac et vérifier si on a bien fait le tri... et dans le cas contraire, placer les déchets "inappropriés" - deux contenants de Pringles - à l'endroit précis où on a laissé le sac avec une petite note bleue expliquant qu'on s'est trompé...

Ou, restant sur le sujet de la propreté, penser qu'il est normal qu'on aura toujours un belle toilette chauffante qui fera tout à notre place et que l'utilisation des mains dans les moments les plus désagréables de la vie est chose du passé?

Est-ce qu'il sera normal d'oublier les petites secousses que l'on ressent de temps à autres sans penser qu'un tremblement de terre aura lieu?

Normal, quand il nous manque seulement un seul yen quand on veut acheter quelque chose au dépanneur du coin, d'avoir à donner un billet de 10000¥ au lieu de se voir offrir le cent comme on fait chez nous?

Quand je pense aux achats excessifs de la société de consommation niponne, il me vient à l'esprit cette image du seul Krispy Cream de Tokyo, où une centaine de personnes attendent plus d'une heure pour s'acheter une demi-douzaine de beignes... est-ce qu'il trouvent ça... normal?

Peut-être qu'il ne m'apparaitra jamais tout à fait normal de voir le Mont Fuji à chaque matin ensoleillé, de me faire servir comme un roi à chaque restaurant ou magasin où j'entre, de pouvoir regarde la télé en direct avec une dizaine de chaines gratuitement sur mon téléphone cellulaire, ou alors de dormir par terre sur mon tatami mais chose certaine, je n'ai jamais été aussi heureux de commencer à croire que tout ça n'a rien d'anormal...

Saturday, November 10, 2007

Petite histoire de cellulaire... première partie.

Je suis rentré à Tokyo la semaine dernière avec mon visa bien en main. Joyeux comme un poux, j'ai immédiatement décidé aller me chercher un cellulaire. Je n'avais pas le droit de m'en acheter un parce que j'étais rentré au pays avec un visa de touriste. Je suis allé au BIC CAMERA à Shibuya m'en chercher un ... et c'est compliqué comprendre comment fonctionnent les plans mensuels! J'ai encore de la difficulté à savoir combien va réellement me coûter cette petite merveille technologique. J'ai acheté le meilleur cellulaire sur le marché - malgré que ma blonde m'a dit le lendemain de mon achat que j'aurais pu en avoir un meilleur ailleurs - pour seulement... 1 YEN! Wow, avec notre huard qui s'envole constamment vers les plus hauts sommets, mon cellulaire m'a coûté 0.008 cents. Jusque là, tout va bien, ... mais le problème, c'est qu'à l'achat, le vendeur me demande si j'avais une lettre confirmant que je m'étais enregistré à mon hôtel de ville. Et c'est là que mes maux de têtes commencent...


à suivre...

Sunday, October 28, 2007

Histoires hebdomadaires du Japon

Ça fait maintenant presque deux semaines que je suis ici à Tokyo, dans mon nouvel appartement, toujours fasciné par la culture nipponne. Tout ici me semble familier et étrange en même temps. Je comprends de plus en plus ce qui se passe autour de moi, je commence à comprendre les conversations que j'entends dans la rue. C'est vraiment spécial de démystifier l'environnent dans lequel on vit à chaque fois qu'on apprends un nouveau mot, une nouvelle phrase ou même un nouveau caractère... Mais en même temps, il y a tellement de choses que je ne comprends pas, comme pourquoi en ce moment je peux voir 7 hélicoptères voler en formation vers je ne sais où, ... non, j'en vois 12 finalement! J'ai parfois aucune idée de ce qui se passe... Je peux voir également ce matin le Mont Fuji, magnifique... je me promet de le grimper quand la température le permettra.

Du côté de la langue, j'en ai même appris une bonne, les japoanais ont un mot "KARUSHI", 過労死 ce qui veut dire : "La mort causée par un overdose de travail". Ce phénomène arrive quand un employé de bureau reste trop longtemps à travailler pendant des semaines, voir des mois, et meurt soudainement. (Le mot "soudainement" n'est pas un terme médical, je tiens à le souligner) Personne ne s'entend sur le nombre d'heures par jour que l'on doit travailler pour en arriver là mais mon ami Yoshi, par exemple, me disait qu'avant de quitter sa vie de "salary man" - terme anglo-japonais pour dire employé de bureau - il travaillait jusqu'à 20 heures par jour et dormait sur son bureau. Je ne pense pas que ça va m'arriver mais je crois que c'est un phénomène que l'on peut trouver qu'ici.

J'ai enfin eu mon autorisation pour mon visa de travail! Après toutes ces années d'attente et d'efforts, je suis content d'avoir atteint l'objectif que je m'étais fixé il y a maintenant 6 ans de cela. Je suis arrivé à un sommet pour en trouver un autre. Celui d'apprendre le japonais. Pas facile mais pas impossible non plus. Je dois aller en Corée du Sud cette semaine pour aller chercher ce fameux visa et commencer à travailler le 5 novembre.

Je vais travailler pour Berlitz, une école qui a une excellente réputation ici à Tokyo. Mais l'industrie de l'enseignement est en pleine transformation. Une des plus grandes écoles du Japon, NOVA va fermer ses portes. Ce n'est pas le manque d'étudiants qui a causé la perte de cette énorme entreprise mais la mauvaise gestion à ce que je peux lire. Cette histoire fait la une ici et des milliers de personnes vont perdre leur emploi dont beaucoup de profs d'anglais. J'ai été chanceux parce que actuellement, le services des ressources humaines de Berlitz reçoit entre 200 et 300 demandes d'emploi par jour et ils ont décidés de ne plus en accepter. Si cette histoire serait arrivé il y a quelques mois, c'est certain que je n'aurai pas ce travail aujourd'hui.


Tuesday, October 23, 2007

De retour à Tokyo!

Bonjour à tous,

Je suis de retour au Japon, à Tokyo pour un bon bout de temps. Je viens de signer, après avoir terminé mes études en traduction à l'université Laval, un contrat avec la société Berlitz où je vais travailler comme prof d'anglais.

C'est probablement l'offre la plus sérieuse que je puisse avoir dans le domaine quand on regarde tous les avantages sociaux qu'ils offrent en plus d'un salaire généreux. Mon but ici est d'apprendre le japonais le plus rapidement possible pour en arriver à me trouver un meilleur travail avec des conditions encore plus intéressantes tout en m'amusant à comprendre et à explorer un pays et une culture qui à mon avis sera toujours hors de l'ordinaire.

Ma situation est différente de la dernière fois. J'arrive ici avec une plus grande connaissance de la langue même si à mon avis elle reste minime, j'ai une blonde avec qui je passe beaucoup de temps et je suis déjà familier avec la ville. Je dois avouer que Tokyo me semble moins grand que la dernière fois, mais en même temps, savoir parler un peu japonais m'ouvre des portes et des occasions de faire des rencontres inusitées. Donc je me promets de poster sur ce blogue le plus souvent possible et à chaque fois que j'aurai quelque chose de pertinent à raconter. Je sais que ce n'est pas le matériel qui va me manquer ici!

Si jamais des sujets intéressants vous viennent à l'esprit, n'hésitez pas à m'écrire et je ferai une petite enquête pour nous aider à trouver une réponse.

Sur ce, à bientôt.

Friday, June 29, 2007

C'est terminé

Aujourd'hui, le 29 juin 2007, je termine mon voyage de 432 jours autour du globe. Dans les 15 derniers mois, j'ai mis les pieds au Japon, en Corée du Sud, à Hong Kong, en France (deux fois), en Espagne, au Maroc, en Belgique, au Pays-Bas et en Suisse. J'ai fait de superbes rencontres et appris à parler - et tranquillement à lire - une langue complètement différente de la notre. Dans quelques heures à peine, je retourne à Montréal et ensuite à Québec pour terminer ma route à Boischatel, là où tout à commencé. Mais la terre n'arrête pas de tourner et mes voyages non plus... le Japon m'attend encore une fois de plus dans presque deux mois.

Une analyse plus poussée sur les 15 derniers mois sera bientôt postée sur ce site... pour l'instant, je dois aller à l'aéroport.

à bientôt!

Tuesday, June 12, 2007

Les irrégularités de la langue anglaise

We'll begin with box, and the plural is boxes;
But the plural of ox should be oxen, not oxes.
Then one fowl is goose, but two are called geese,
Yet the plural of moose should never be meese.

You may find a lone mouse or a whole lot of mice,
But the plural of house is houses, not hice.
If the plural of man is always called men,
When couldn't the plural of pan be called pen?

The cow in the plural may be cows or kine,
But the plural of vow is vows, not vine.
And I speak of a foot, and you show me your feet,
But I give a boot--would a pair be called beet?

If one is a tooth and a whole set are teeth,
Why shouldn't the plural of booth be called beeth?
If the singular is this and plural is these,
Why shouldn't the plural of kiss be called kese?

Then one may be that, and three may be those,
Yet the plural of hat would never be hose;
We speak of a brother, and also of brethren,
But though we say mother, we never say methren.

The masculine pronouns are he, his and him,
But imagine the feminine: she, shis and shim!
So our English, I think you will all agree,
Is the trickiest language you ever did see.

I take it you already know
Of tough and bough and cough and dough?
Others may stumble, but not you
On hiccough, thorough, slough, and through?

Well done! And now you wish, perhaps
To learn of less familiar traps?
Beware of heard, a dreadful word
That looks like beard and sounds like bird.

And dead; it's said like bed, not bead;
For goodness' sake, don't call it deed!
Watch out for meat and great and threat.
(They rhyme with suite and straight and debt.)

A moth is not a moth in mother,
Nor both in bother, broth in brother.
And here is not a match for there.
And dear and fear for bear and pear.

And then there's close and rose and lose--
Just look them up--and goose and choose.
And cork and work and card and ward,
And font and front and word and sword.

And do and go, then thwart and cart.
Come, come, I've hardly made a start.
A dreadful language? Why, man alive,
I'd learned to talk it when I was five,

. . . And yet to write it, the more I tried,
I hadn't learned it at fifty-five!

--anonymous

Thursday, April 26, 2007

Mon retour!

Bonjour à tous, j'annonce en grande première mon retour au Québec, vendredi le 29 juin à 14h45 à l'aéroport Pierre Eliot Trudeau.

Plus d'infos à venir!

Wednesday, April 18, 2007

Du Maroc, à la Belgique en passant par les Pays bas

Bonjour à tous et à toutes,

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, j'ai beaucoup voyagé ces temps-ci, à commencer par le Maroc, ensuite la Belgique et les Pays bas il y a deux semaines. J'ai adoré voyager, que ce soit dans un pays où on a de la difficulté à trouver de l'alcool au pays le plus permissif sur terre. J'ai bien entendu toutes les photos sur mon site web au www.breton.smugmug.com/travel pour les intéressés.

Je prévois revenir au Québec fin juin ou premier juillet, juste à temps pour la fête du Canada. Je vois déjà mon voyage tirer à sa fin, du moins celui-ci. Je vais rester au Canada pendant un mois, question de voir mes amis et ma famille pour ensuite au mois d'aout aller au Mexique pour finalement retourner au Japon, comme prévu - ou si tout va comme je veux - en septembre prochain.

Pour résumer un peu mes derniers voyages, le Maroc à été toute une aventure. Comme c'est un pays où tout les imprévus mais aussi les aventures sont possibles. Les paysages sont magnifiques, parfois étranges et même déconcertants à certains endroits. Le nord à des airs de Sud de l'Espagne mais sans vouloir utiliser un cliché, quand on descend près de l'Atlas chez les Berbères, on entre dans un monde complètement différent. Même pour un aventurier téméraire, certains endroits peuvent sembler un peu louche, on ne sait jamais si on peut se fier à quelqu'un. On vit constamment un sentiment entre la curiosité et l'instabilité de l'endroit. Que ce soit sous la fumée des barbecues extérieurs à Marrakesh ou par le froid des montagnes, on sent l'inconnu nous appeler dans ces endroits. Le seul problème, c'est que la pauvreté de certaines personnes de l'endroit crée pour l'étranger qui voyage seul - sans guide officiel - une méfiance quasi garanti. Certainement pas assez pour gâcher le voyage mais assez pour être content une fois rentré chez soi. J'ai eu l'occasion de rencontrer des personnes de toutes les strates de la société marocaine. Aux femmes complètement libérées qui nous parlaient avec passion de leur combat quotidien dans une société trop dominé par des hommes qui résistent à leur laisser la place qui leur revient jusqu'au du chef d'entreprise qui essaie d'être le meilleur hôte possible tout en naviguant parmi les règles écrites - ou non - de ce monde contradictoire mais fascinant. Mon souvenir de l'endroit en sera un, avant tout, des personnes que j'ai rencontré. C'est l'essentiel de ce type de voyage: être en contact avec ce qu'on appelle chez nous "le vrai monde". Après tout ce que les marocains m'ont fait vivre, de merveilleux et d'inquiétant, je recommande l'endroit aux coeurs téméraires qui veulent vivre une belle aventure à ne pas oublier.

La Belgique, c'était l'endroit pour moi où j'ai pu me renouer avec une passion que j'ai depuis l'âge de 16 ans: la bière. Quand j'étais adolescent, je découvrais ce monde merveilleux. Après mes premiers maux de tête signé Molson, j'ai découvert que ce qui était écrit sur les étiquettes voulait dire quelque chose. Après un certain temps, j'ai commencé à remarquer qu'un pays y était souvent écrit, et vous avez deviné, la Belgique. Puisque mon ancien colocataire est Belge, pourquoi ne pas prendre quelques jours pour le visiter. J'ai eu la chance de me trouver dans une maison vraiment charmante à Charleroi, petite ville un peu trop industrielle mais où les gens sont sympathiques. Pour la première fois depuis mon départ du Canada, je me suis trouvé dans une véritable ambiance familiale, les parents de Julien m'ont accueilli les bras grands ouverts et m'ont traité aux petits oignons. Que ce soit son oncle qui m'a invité dès mon arrivée à son restaurant où j'ai bu d'excellents vins et du champagne ou alors à écouter les histoires du grand-père de la seconde guerre mondiale, l'accueil des Belges à été plus que chaleureux. Un grand merci à tout le monde.

Les Pays bas, c'était tout le contraire du Maroc. J'ai été rencontrer un ami - Christiaan - dont j'avais fait la connaissance au Costa Rica il y a deux ans. Comme le veut la rumeur, la prostitution est légale et les drogues douces aussi. Pourtant, je me suis rendu compte que le fait d'avoir règlementé cette industrie à probablement réglé un problème. Là où je m'attendait à une ville un peu sale, je me suis réellement fait surprendre par le contraire. Amsterdam est une ville magnifique, propre et écologique. Les édifices sur le rebord des canaux qui traversent la ville m'ont donné envie de tout prendre en photo. A Amsterdam, on sent dans l'air et il fait bon y vivre. Et en passant, oui je suis allé dans un coffee shop mais vu l'heure et l'état dans lequel j'étais, je me suis commandé un café et je peux vous dire que la serveuse était surprise, j'étais probablement le seul client de la journée à vraiment commander un café.

Mon ami habite une ville à environ 1:30 de Amsterdam, j'aimerais écrire le nom de la ville mais il y a tellement de "r", "y" et de "j" dans le nom que je ne m'en souviens plus. Peu importe, ce que je dois souligner c'est vraiment la grandeur des personnes là bas. J'étais vraiment plus petit que la moyenne, je n'avais jamais rencontré autant de personnes mesurant environ 2 mètres. C'est assez impressionnant, surtout après avoir passé autant de temps au Japon. Deuxième point à souligner, c'est que je ne crois pas que les blagues sur les blonde soient populaires là bas, parce qu'on pourrait insulter une très grande partie de la population.

Prochaine destination: la Suisse.
Ensuite, le Sud de l'Espagne.
Après... on verra...

Mes 434 jours tirent à leur fin, mais chose certaine c'est que l'aventure est loin d'être terminée.

What is Stephen Harper Reading?

Pour sensibiliser notre Premier ministre Stephen Harper à la culture, un citoyen à pris l'engagement de lui envoyer un livre toutes les deux semaines tant qu'il sera au pouvoir. Le livre est accompagné d'une lettre qui explique son choix. Je trouve l'idée intéressante, si ce n'est que pour me donner aussi des choix de lecture.

http://whatisstephenharperreading.ca/index.html

Friday, January 26, 2007

Fin de session

Bonjour à tous,

Je viens de terminer ma première session à Barcelone. Et oui, déjà! J'avoue que j'ai trouvé ça long, très long même. J'ai commencé au mois d'octobre et me voilà presqu'au mois de février et j'ai enfin rendu mon dernier travail de fin de session. La semaine prochaine, c'est la semaine des examens. J'ai deux examens d'interprétation, Français - Espagnol et Anglais - Espagnol, un examen de version spécialisé Espagnol - Français, un examen de japonais et une examen de Cultural Catalana para los estranjeros. Ca va être une semaine assez chargée.

La fin de session ici est assez différente qu'à l'université Laval. C'est moins comme un "évènement" disons. Il n'y a pas de party de fin de session ni même d'association étudiante en traduction donc il n'y a pas de chimie comme à Québec. Après une session, je peux faire un compte rendu des points positifs et négatifs ici à l'universitat Autonoma de Barcelona.

J'ai beaucoup aimé faire des cours d'interprétation et je crois que l'université Laval bénéficierait d'en faire autant. Les locaux sont grands, super bien équipés et l'impression d'être en cabine avec le casque et le micro est vraiment une belle expérience. J'ai eu la chance de faire de l'interprétation vers le français, contrairement à d'autres étudiants qui sont venus ici parce que nous étions tellement d'étudiants Erasmus dans le cours que la classe à été divisé en deux.

Mon cours d'interprétation Anglais - Espagnol à été aussi très bénéfique pour moi parce que c'est le cours où je pratique le plus mon espagnol. Je dois travailler de l'anglais vers l'espagnol. On interprète surtout des débats qui ont été diffusés sur la BBC. Donc je me suis mis à écouter tous les jours de la balladodiffusion pour m'habituer à l'accent et à l'actualité du Royaume-Uni.

Le côté un peu plus négatif, à mon avis, est le rythme du travail ici et celui auquel je me suis habitué à l'université Laval. Ici, les sessions durent 5 mois, donc c'est long, très long. La même charge de travail est réparti pendant des mois, et il y a tellement de semaines de congés qu'on perd le fil à un moment donné. Je suis vraiment surpris de me rendre compte que trop de congés c'est pas le meilleur moyen de se garder motivé. Ici, les gens ne sont pas habitués à travailler beaucoup pendant de longues périodes de temps. Si certaines personnes croient que les Québécois ne travaillent pas assez, ils deviendraient fou en Catalogne! Ici les gens se trainent les pieds, les prof acceptent les travaux en retard comme quelque chose de normal. Ce qui me fait rire, dans tout ça, c'est que comme partout ailleurs, on se plaint des mêmes choses.

Donc je me prépare à la session prochaine. Je vais avoir ma plus petite session du bacc jusqu'à maintenant parce que j'ai tout concentré la session dernière. Je vais avoir seulement 3 cours du bacc soit Interprétation Anglais - Espagnol, Français - Espagnol et finalement, Interprétation de conférences, Anglais - Espagnol. Je continue à faire mes cours de japonais et enfin, je dis bien enfin! Je n'aurai pas un prof qui parle en Catalan pour m'expliquer la grammaire japonaise... ;)

Oh, je me suis acheté un vélo... je vais enfin pouvoir explorer la ville à mon rythme.

et mes nouvelles photos du temps des fêtes et un peu plus, sont ici.

Sunday, January 21, 2007

les liens entre amis.

Je vais vous raconter une autre histoire de déménagement parce qu'il me semble que depuis que je suis arrivé ici, c'est arrivé un bon nombre de fois.

Hier soir, j'étais à table avec mon ami Suisse, Patrick, et mon ami Colombien, Carlos. On était dans un charmant petit restaurant pas cher de tapas autour d'une bouteille de vin. En regardant mes ami, je me suis posé la question suivante, dont je crois qu'on s'est tous posé à un moment ou un autre de notre vie: avec qui je serais ce soir si je ne les avait pas rencontrés?

Voici les personnage de ma petite histoire d'auberge espagnole.

Patrick de Suisse,
Julien et Thomas de Belgique,
Carlos de la Colombie,
Sandra et Inès du Portugal,
Et une nouvelle Mexicaine qui vient d'arriver dont j'ai oublié le nom. ;)

Bon, en résumé, comme j'avais raconté sur mon dernier message. J'ai rencontré Julien, Patrick et Thomas dans un bar. Mais les liens ne se terminent pas là...

Thomas, Patrick et Carlos vivent ensemble dans un charmant appartement au 8e étage d'un bel édifice.

Thomas et Sandra ont formés un couple.
Inès, Sandra et Julien ont commencé à habiter ensemble mais Inès et Sandra ne s'entendaient pas à merveille donc je lui ai refilé ma chambre au centre-ville.
Je suis venu m'installer dans un quartier un peu plus tranquille et j'ai habité avec Julien et Sandra pendant 3 mois.
Une Mexicaine est venue habiter avec nous pendant un mois, durant le mois de novembre.
Julien est retourné en Belgique début Janvier.
Une autre Mexicaine est apparue.
Je quitte le 1er février pour aller habiter avec Patrick et Carlos parce que Thomas quitte lui aussi Barcelone.

Vous suivez?

Entre-temps, j'ai reçu de la visite du Japon, de la Hollande, de France et du Canada...

Quand je pense au fait que le jour où je suis arrivé ici, je ne connaissais pratiquement personne, je trouve que j'ai fait un bon petit bout de chemin dans ce roman savon à Barcelone...

Et j'en passe... ;)

Tuesday, January 16, 2007

Viva España!

Bonne année à tous, (si quelqu'un avait des doutes) je suis présentement en Espagne, plus précisément à Barcelone chez les Catalans. J'ai reçu un courriel hier et un vieil ami s'est plaint de ne pas avoir de nouvelles sur mon blogue. Donc, ma résolution cette année, si j'en ai une, c'est d'écrire plus souvent. ;)

Voici un extrait de mes premiers jours ici, pour ceux que ça intéresse... je ne l'avais jamais publié parce que je n'avais jamais eu le temps de le terminer. Plus de nouvelle récentes sur un prochain message!

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Buenos dias! Je suis arrivé ici le 12 septembre à 8h30. Malgré toutes les belles journées ensoleillés que j'ai connu depuis mon arrivée, cette journée là il pleuvait à boire debout. J'étais fatigué d'un long trajet en train à partir de Paris. Je me suis dirigé ce matin là immédiatement vers l'université pour voir ce qui en était et si je pouvais trouver un endroit où dormir. Après un trajet de train qui m'a pris plus qu'une heure, j'y était, finalement.

Quand on arrive dans une nouvelle ville, c'est toujours la même chose. Il faut se familiariser le plus rapidement possible avec son environment, se trouver un endroit où rester, trouver les restos pas cher et se faire des amis. Comme il n'y avait aucun endroit où rester près de l'université, je suis retourné en ville à la recherche d'une auberge de jeunesse et peut-être d'un endroit plus intéressant où vivre. J'ai reçu l'aide d'un québécois de l'université Laval, qui s'appelle Dominic et qui connaissait une auberge de jeunesse dans le coeur de Barcelone.

Le soir venu, je buvais une bière tranquillement quand j'ai rencontré par hasard deux Belges et un Suisse bien sympathiques. La chance m'a sourit quand ils m'ont proposés d'habiter avec eux en attendant que je trouve un endroit où rester. Ils avaient une chambre de libre! La chance commerçait déjà me sourire. Je suis donc resté avec eux pendant environ 10 jours le temps de me trouver une chambre. Je crois que la chanson de Plume Latraverse Chambre à louer à raisonné dans ma tête une centaine de fois.

Et elle raisonne encore...